DAPHNIS et ALCIMADURE TEST

Intrigue amoureuse sur un air de pays

L’opéra raconte l’histoire du pâtre Daphnis, amoureux de la jeune Alcimadure, celle d’un amour déçu : la belle ne croyant pas à la sincérité des sentiments du berger. Mais le jeune homme peut compter sur le soutien de Janet, le frère d’Alcimadure. Celui-ci va déployer tout un stratagème pour prouver à sa sœur l’authenticité de l’amour de Daphnis.

L’action se déroule dans une Arcadie toulousaine, elle se situe dans la forêt de Bouconne au Nord de Toulouse.

Tradition litérraire des jeux floraux

En prologue, nous trouvons une œuvre en français de l’abbé Claude Henri Fusée de Voisenon (1708-1775), Les Jeux floraux. Cet abbé de cour ne parlait pas l’occitan. Il est toutefois intéressant de noter sa connaissance de l’univers de l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse, du Consistòri del Gai Saber et de sa mythologie. Y est ainsi évoquée Clémence Isaure, fondatrice mythique de la compagnie des Jeux Floraux, fondée en 1323, dans le but de maintenir la poésie des troubadours et devenue Académie royale en 1694.

Une adaption d'une fable de La Fontaine

Mondonville emprunte son sujet à une Fable de La Fontaine, celle du Livre XII de 1694, mais il change la fin tragique, celle de la disparition des protagonistes, pour une fin heureuse où ils se marient.

Une pastorale languedocienne

Daphnis et Alcimadure est revendiqué par Mondonville comme “pastorale languedocienne” : le genre de la pastorale est alors très en vogue à la cour.